Deux écoquartiers dans la Capitale

Secteurs de la Pointe-aux-lièvres

Situé en bordure de la Pointe-St-Charles, près du quartier Saint-Roch à Québec, cet écoquartier offrira 1200 unités d’habitation réparties dans des bâtiments de cinq à neuf étages. Il intéressera les gens désireux de se rendre à pied à leur travail, aux épiceries et autres services. Un parc de huit hectares y sera aménagé afin de permettre aux résidents de pratiquer leur sport préféré estival ou hivernal.

Le plan d'élaboration, de requalification et de mise en valeur du secteur a été donné à la firme d’architectes Côté Chabot Morel. Un élément clé de la refonte du quartier tient dans la transformation de l’autoroute Laurentienne en boulevard urbain, qui facilitera les liens entre les quartiers de Vanier et de Limoilou. Le budget estimé est de 300 millions.

Secteur de la Pointe D’Estimauville

Avec un accès direct au fleuve Saint-Laurent, cet écoquartier développera 2100 unités de logement. Il permettra de redonner vie au secteur tout en reliant les quartiers Maizerets, à Limoilou, et du Vieux-Moulin, à Beauport.

La ville d’Hammarby, à Stockholm, est souvent considérée comme la référence internationale en matière de développement durable. La Ville de Québec a alors embauché une des firmes suédoises impliquées dans le projet, la firme White Arkitekter, afin de planifier le développement du secteur d’Estimauville et ainsi bénéficier de l’expertise européenne. Le maire Lebeaume prévoit investir 800 millions de dollars dans le projet.

Construits sous les principes du développement durable, ces écoquartiers réduiront l’empreinte écologique du secteur du bâtiment québécois par;

  • Une utilisation de matériaux durables, une isolation et une étanchéité accrues et une bonne orientation des maisons pour un apport en énergie solaire passive.
  • Une gestion intégrée et une consommation réduite de l’eau potable, ainsi que par une récupération de l’eau de pluie.
  • L’utilisation de technologies vertes et renouvelables
  • L’aménagement d’espaces verts et de toits verts, l’accès aux plans d’eau et une diminution d’îlots de chaleur.
  • Une mise à niveau des équipements et de l’éclairage.
  • Une bonne gestion des déchets, du compostage et du recyclage
  • Une mixité et une proximité des fonctions, institutions et services communautaires pour un quartier autonome et complet.
  • Une réduction de l’utilisation de la voiture et des places de stationnement.
  • Et en favorisant les piétons, les cyclistes et le transport en commun. 

La ville de Québec ne sera pas la première à ériger des écoquartiers, mais elle est sur le point d’emboîter le pas à Vancouver avec un nombre plus élevé de ces secteurs à faible empreinte écologique.