Ce qu’il faut retenir :

  1. Les centrales micro-hydroélectriques (< 100 kW) exploitent l’énergie potentielle d’un cours d’eau pour la transformer en énergie électrique. Ce type d’énergie renouvelable est un excellent moyen de production autonome d’électricité, si les conditions le permettent.
  2. Les microsystèmes hydroélectriques peuvent être installés rapidement et ont une durée de vie très importante (20 à 30 ans en général).
  3. Pour identifier le potentiel d’un cours d’eau, il faut estimer son débit (et ses variations de débit au cours d’une année) ainsi que sa hauteur de chute. On peut en déduire le potentiel théorique exploitable du cours d’eau, et le comparer à l’évaluation de ses besoins électriques.
  4. Divers équipements seront nécessaires pour une installation : des ouvrages de génie civil pour capter une fraction du débit et la dévier jusqu’à la turbine, une turbine pour capter l’énergie mécanique de l’eau, une génératrice pour convertir cette énergie mécanique en énergie électrique, un réseau de transport et de régulation de l’électricité produite.
  5. L’installation d’une centrale micro-hydroélectrique a peu d’impact sur l’environnement en raison de sa petite taille. On évite ainsi les inconvénients environnementaux et sociaux des grandes centrales. Il faudra néanmoins obtenir les autorisations légales nécessaires pour l’utilisation de l’eau.
  6. La micro-hydroélectricité est une des formes d’énergie renouvelables les plus rentables lorsque le potentiel d’exploitation est suffisant. Les coûts d’installation sont plus élevés que pour des génératrices diesel, mais les coûts d’exploitation sont quasiment nuls.
Ce qu’il faut retenir sur la micro-hydroélectricité, Nouvelle-Zélande
© Taniwha, CC

Pour aller plus loin :

Avant de faire appel à un professionnel, vous pouvez vous renseigner de façon approfondie pour pouvoir réduire vos coûts de conception et être sûr de choisir le système le plus adapté. Voici des pistes pour en savoir plus sur la micro-hydroélectricité :