Les RCEG sont en contact direct avec l’eau potable. Il est essentiel qu’aucun risque de contamination ne soit possible à travers les conduits. Il est tout aussi important que ces appareils assurent une certaine performance, comme un taux de récupération de chaleur minimal, qu’ils n’entraînent pas de fortes pertes de pression dans la canalisation, etc.

Les RCEG existant depuis plusieurs années, des fabricants se sont imposés leurs propres standards de performance et de salubrité. C’est le cas, entre autres, de Renewability Energy, le manufacturier du Power Pipe, qui a développé un protocole de qualité de fabrication conjointement avec la compagnie indépendante UL.

Le groupe CSA a publié tout récemment les deux premières normes canadiennes concernant les RCEG:

  • La norme B55.1 « Test Method for measuring efficiency and pressure loss of drain water heat recovery units » décrit ce qui est exigé pour mesurer les taux de récupération de chaleur et des baisses de pressions dans la canalisation.
  • La norme B55.2 « Drain water heat recovery units » énumère les exigences sur la durabilité pour assurer la santé et la sécurité des consommateurs.

Les utilisateurs des RCEG pourront donc compter sur ces normes pour s’assurer que leurs appareils soient performants et sécuritaires pour leur santé. Elles favoriseront sûrement l’installation des RCEG dans les bâtiments du Québec, et espérons-le, encourageront les ministères à les intégrer au Code national du bâtiment et au Code de construction du Québec. 

Les normes de la RBQ

La Régie du bâtiment du Québec impose des exigences pour le branchement des systèmes de récupération de chaleur des eaux de drainage. 

Le raccordement de la conduite préchauffée directement à l'alimentation en eau froide de la douche est interdite pour prévenir le risque de prolifération bactérienne pouvant causer des légionelloses. Vous pouvez trouver plus d'information sur l'installation d'un récupérateur de chaleur dans cet article.