Les peintures plus coûteuses sont parfois plus fortes en charge, et couvrent donc mieux. Elles ont un rendement supérieur permettant de couvrir plus de pi² et d’appliquer éventuellement moins de couches. Si l’on compare les prix des peintures, il faut donc tenir compte du rendement de la peinture et non du nombre de litres contenus dans le pot.

Une peinture naturelle est plus chère si elle est comparée à des peintures de qualité différente. Elle ne coûtera pas plus cher si on la compare à une peinture synthétique de qualité supérieure offrant des mises en teinte sans COV. De plus, les peintures naturelles biodégradables offrent au consommateur une grande valeur santé.

Dans un premier temps, calculez la surface à peindre puis référez-vous au rendement de la peinture indiqué sur l’étiquette. Vous pouvez, dès lors, calculer la quantité de peinture nécessaire selon chaque marque, et les comparer. Notez que tous les produits expriment le rendement pour une couche de peinture. Généralement deux couches sont à prévoir. Le rendement peut varier selon votre façon de peindre, mais surtout si votre support est poreux ou structuré (mur en crépi ou en brique par exemple).

Calculez toujours un peu plus de matériau pour exécuter facilement les retouches ou les raccords et pour  disposer d’un reste suffisant pour d’éventuelles réparations. Sachez que le peintre amateur a souvent tendance à utiliser plus de matériaux qu’il n’en faut. Considérez qu’il est important de bien préparer ses supports. Il faut, dans la plupart des cas, appliquer d’abord une couche de fond si l’on veut s’assurer d’un bon rendu.

Faites bien vos calculs de quantité et évitez d’acheter inutilement de trop grandes quantités de peinture. Les peintures en poudre permettent de mélanger uniquement les quantités nécessaires.