Avant tout, voyez si vous pouvez renforcer l’isolation et l’étanchéité pour limiter au maximum vos besoins d’énergie.

Le dimensionnement est crucial pour réaliser des économies supplémentaires, car un système surdimensionné sera moins efficace et un système sous dimensionné répondra difficilement à la demande en chauffage (risque d’usure prématuré).

L’électricité du Québec vient à 96% des barrages hydroélectrique, une énergie fiable, renouvelable mais non dépourvue d’impacts. L’abondance de cette énergie permet de garantir des prix bas.

Les systèmes 100% électriques, sans valorisation, sont des solutions peu onéreuses, bien adaptées aux rénovations, mais peu satisfaisantes sur le plan éco-énergétique.

En rénovation, essayer de réutiliser les moyens de diffusion existant dans la maison (plinthes, radiateurs, réseaux de gaines) est plus avantageux financièrement et écologiquement.

En construction neuve, il faut privilégier les systèmes ayant les coefficients de performance les plus élevés pour valoriser l’énergie électrique : thermopompes air et géothermie.

Bien choisir le mode de transmission de chaleur. La convection peut offrir la possibilité de climatiser (fournaises) et le rayonnement (plancher chauffant) permet un confort accru et des économies supplémentaires.

Toujours privilégier l’installation des systèmes homologués ENERGY STAR, plus performants et plus écologiques.

À cause du coût d’installation, les systèmes géothermiques sont peu rentables pour une habitation individuelle : ils sont plutôt utilisés pour le multilogement.