Il y a différents types d’isolants (pétrochimiques, minéraux, végétaux…) et différentes formes (vrac, giclé, panneaux, matelas…).
Les formes d’isolants selon l’emplacement dans la maison. Schéma Alexandre Gilbert pour Écohabitation
BLEU : barrière radiante
VERT : matériau à gicler JAUNE : vrac + nattes ROUGE : panneaux |
Les isolants se glissent dans l’ossature des murs, du toit, de la dalle. À chaque endroit de la maison correspond un isolant ad hoc : par exemple, la fibre de verre, l’isolant le plus répandu, n’est pas pertinent sous une dalle de béton.
L’important, c’est que l’isolant soit continu sur toutes les parois. Il faut bel et bien une coque sans interruption sur l’ensemble du bâtiment, sans ponts thermiques (voir encadré précédent).
Les différentes formes sous lesquelles se présentent les isolants sont les suivantes :
Matelas ou nattes
Les Québécois connaissent bien l’isolant de couleur rose qui ressemble à de la fourrure : ce sont des matelas de fibre de verre. On trouve aussi, sous forme de matelas, la laine de roche, la cellulose, le coton (ces deux derniers uniquement chez les fournisseurs), et depuis peu le chanvre. Généralement, ces isolants ne s’affaissent pas.
© Office de l’Efficacité Énergétique
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Vrac
On trouve certains des produits ci-dessus (cellulose, fibre de verre, laine de mouton) en vrac, qu’on répand avec un souffleur dans les cavités difficilement accessibles de l’ossature de la maison.
À gicler
Le polyuréthane, qui se présente sous forme de liquide, est giclé avec du gaz pour occuper toutes les cavités.
Panneaux
On trouve sous cette forme le polystyrène et la laine de roche.
Barrières radiantes
Ces matériaux sont accompagnés d’une couche d’aluminium (Thermofoil ou laine de roche).
La thermographie : pourquoi, comment ?
La thermographie est une technique utilisant une caméra infrarouge pour visualiser la répartition de températures de surface d’une scène. Cette technique a de nombreuses applications dans le domaine militaire, de la sécurité, dans l’industrie et les laboratoires… et bien sûr dans le bâtiment où elle a plusieurs utilités :
- Détection des ponts thermiques
- Détection des fuites d’air et des infiltrations d’eau (problème d’étanchéité)
- Vérification de la présence d’isolant dans les parois
- Détection de fuite d’un système de chauffage hydronique…
Fuites d’air autour du cadre d’une porte (mauvaise étanchéité). © Photo Dylan Pankow, Creative Commons
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Une telle analyse, qui coûte environ 500 $, est une méthode d’investigation qui ne peut être entreprise qu’à quelques conditions : par exemple un écart de température d’au moins 10°C entre l’extérieur et l’intérieur pour que l’image soit exploitable. Dans son application pour le bâtiment, la thermographie a pour objectif d’aider au diagnostic.
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