Il s’agit d’une ventilation double flux où un échangeur appelé noyau thermique permet de récupérer la chaleur de l’air vicié pour la transmettre à l’air neuf.

Schéma d’un VRC
Schéma d’un VRC © Ressources Naturelles Canada

Note : toutes les parties figurant ici ne se trouvent pas nécessairement sur tous les VRC.

Les airs vicié et neuf se croisent (sans se mélanger ou se contaminer) dans le noyau thermique où l’échange de chaleur a lieu. L’hiver, lorsque la température extérieure descend sous les -5 °C, l’air vicié chaud et humide se condensera sur les parois de l’échangeur et créera du givre au point d’obstruer la sortie d’air. Pour éviter ce phénomène, un cycle de dégivrage a lieu à intervalles réguliers qui consiste à préchauffer l’air neuf ou à fermer momentanément l’arrivée d’air neuf à l’aide d’un registre (ou volet).

Le VRC a les mêmes avantages que la ventilation double flux, mais permet un contrôle de l’humidité plus important réduisant les risques d’asthmes et de maladies respiratoires. Son installation doit être faite par un professionnel, car le dimensionnement et le réglage des débits peuvent être délicats. Il est également important de choisir du matériel certifié Energy Star, garant de bonnes performances.

Le VRC permet une récupération de la chaleur contenue dans l’air vicié avec une efficacité de 60 à 80%.

En hiver, avec un air extérieur à -20 °C et un air intérieur à +20 °C, un tel appareil avec une efficacité de 70 % assurerait un apport d’air neuf à une température de 8 °C.

L’efficacité s’exprime comme suit :

Sur la maison type présentée plus haut, l’installation d’un tel système pourrait rapporter une économie de 111 $/an.