La douche ÉcoVéa

Ses concepteurs la décrivent comme étant « la douche la plus intelligente du monde ! ». Cette invention québécoise consiste à recycler l’eau instantanément.

Un système analyse l’eau au bas de la douche. Si elle trop souillée, elle sera dirigée vers le drain. Si elle est propre, elle sera purifiée par filtration et traitements UV et retournera au pommeau pour être réutilisée.

Le coût d’acquisition de cette douche est de 3000$, installation incluse. Loin d’être à la portée de tous, elle constitue quand même une solution intéressante pour économiser l’eau ET l’énergie. Elle  permettrait à une famille de quatre personnes des épargnes annuelles d’environ 300$.

S’il s’agit de la douche principale de la maison, cette technologie peut donner droit à 1 point LEED pour l’innovation.

Pour plus de détails, lisez nos conclusions suite à l’essai de cette douche révolutionnaire.

Le désurchauffeur

Si un bâtiment est équipé d’une thermopompe pour un système géothermique, il est possible d’installer un échangeur de chaleur, que l’on nomme désurchauffeur, entre le compresseur et l’échangeur de chaleur du condenseur. Il récupère ainsi la chaleur du réfrigérant pour préchauffer l’eau domestique, qui autrement, serait libérée dans le sol en été.

L’été, c’est un net avantage car on obtient de l’eau chaude gratuitement.

L’hiver, on bénéficie du coefficient de performance de la thermopompe pour chauffer l’eau. Par contre, puisque l’on extrait de la chaleur au système géothermique, on augmente sa charge de chauffage.

Toutefois, le désurchauffeur permet au bout de l’année, d’économiser en moyenne 25% sur les coûts de chauffage de l’eau domestique.

Le désurchauffeur

La récupération de chaleur… et d’eau

Plutôt que de considérer l’eau grise comme un déchet dont il faut se débarrasser et ainsi laisser filer eau et énergie vers les égouts, il est possible d’accumuler l’eau grise dans des réservoirs afin d’en extraire la chaleur (à 15 °C, l’eau grise contient encore 86% de l’énergie de la même quantité d’eau à 60 °C) et de traiter cette même eau afin de la rendre plus sûre, voire même presque potable, pour être utilisée dans le jardin, le potager ou les toilettes. Un tel système pourrait permettre d’économiser une quantité significative d’énergie et pourrait potentiellement servir à récupérer de la chaleur de toute l’eau grise domestique. La compagnie australienne Nexus eWater a créé un tel système.

Les autres sources de chaleur…

Tout appareil ou processus de réaction chimique et organique qui produit de la chaleur et la laisse s’échapper inutilement, est susceptible de pouvoir transférer son énergie calorifique à un liquide caloporteur. On peut alors la recycler vers des applications comme le chauffage de l’air et de l’eau.

C’est le cas dans le milieu industriel, où moteurs et turbines fonctionnent souvent à plein régime pour la production; dans la même entreprise, des fortunes sont dépensées pour le chauffage des bâtiments et de l’eau chaude, sans efforts de récupération. De plus en plus de dirigeants d’entreprises commencent à réaliser ce potentiel d’économies et donc de rendements accrus. C’est le cas par exemple, de l’hôtel Ritz-Carlton Montréal qui a mis en place des systèmes pour récupérer la chaleur de la cuisine pour le chauffage de la piscine d’eau salée.

Pour les résidences localisées en banlieues ou dans les campagnes, le potentiel calorifique dégagé par le processus de transformation du compost organique est une source de chaleur à considérer avec attention. En effet, la température peut atteindre plus de 55 degrés C (130 F) au centre d’un compost bien organisé !

Certains avant-gardistes enthousiastes se sont déjà confectionnés, très simplement, un chauffe-eau qui fonctionne uniquement grâce à la chaleur organique. Pour faire plus facile et moins cher, il suffit de relier le chauffe-eau au centre du compost par un tuyau flexible d’environ deux pouces de diamètre. La longueur du tuyau, qui tient lieu de réservoir, déterminera la capacité du système. Avec quelques dollars en plus, on peut utiliser un échangeur et un réservoir externe pour produire toute l’eau chaude voulue. Il s’agit d’une source d’énergie propre provenant du recyclage de matières organiques, qui est facilement disponible et gratuite, une fois l’appareillage mis en place.

L’industrie de l’habitation écologique se développe très rapidement, et il existe maintenant un si grand nombre de technologies complémentaires en matière d’économie d’énergie, qu’il est possible de faire fonctionner une habitation familiale en consommant très peu d’énergie polluante. Certaines maisons sont même conçues de façon à fonctionner uniquement grâce à une ou plusieurs sources d’énergie verte, tout en ne relâchant aucun polluant environnemental. Si vous planifiez la construction d’une maison, considérez sérieusement l’adoption des valeurs et des techniques qui font de l’habitation écologique un incontournable de la construction domiciliaire d’avenir.