À pareille date l’an passé, nous avions publié une actualité sur la biénergie: chauffer vert pour moins cher! L’engouement étant croissant, nous avons cru bon de vous en reparler de manière plus approfondie. Voici donc pour vous tout ce qu'il faut savoir de la biénergie au Québec...

Biénergie: de quoi parle-t-on? 

Comme son nom l'indique, un système de chauffage biénergie fait appel à deux sources d'énergie: l’électricité (au Québec, généralement via le fournisseur Hydro-Québec) combinée à un combustible comme le bois ou le mazout. Les deux sources ne sont pas utilisées de manière équivalente. L'électricité est la première source d'énergie, alors que le combustible complémentaire ne prend le relais qu’en période de grand froid, soit moins de trois semaines par année, en moyenne.

La biénergie a connu ses heures de gloire dans les années 80. La principale combinaison de sources d'énergie était alors le mix électricité/mazout. Mais compte tenu des coûts conséquents  du mazout, des équipements dispendieux à entretenir et de son impact sur l’environnement (le mazout est un grand émetteur de gaz à effet de serre et de polluants divers), de nombreux abonnés ont délaissé la biénergie pour des systèmes tout à l’électricité. Bien que ces conversions massives ont eu un grand bénéfice environnemental (en réduisant la dépendance à ce combustible issu du pétrole), elles ont accentué la problématique de la situation énergétique québécoise: la pression sur la pointe hivernale s'en est trouvée amplifiée!

Heureusement, la technologie a fait de belles avancées et la biénergie est plus gagnante que jamais. Il suffit d’opter pour un autre combustible que le mazout, comme par exemple, les granules de bois. Le gaz naturel, qui est présenté comme une option intéressante pour la biénergie, comporte des désavantages écologiques importants propres aux énergie fossile. Nous ne recommandons donc pas le gaz naturel pour le chauffage résidentiel.

Pour en savoir plus sur les avantages, le tarif DT, le fonctionnement, les différents systèmes compatibles, la conversion de systèmes existants (oui, oui, vous pouvez adapter votre vieille chaudière au mazout pour qu'elle utilise une source moins polluante, comme les granulés de bois par exemple), et les subventions disponibles, consultez notre toute dernière fiche technique sur ce concept très avantageux