Ressources

CHANVRE

  • MEM dans l'annuaire d'Écohabitation
  • La fiche technique produite par le site MEM Végétal sur l’isolant chanvre.
  • Articles sur le produit chanvre de l’entreprise MEM, ici et ici
  • ArtCan, constructeur de maisons en chanvre à Shefford.

TERRE CRUE

TOIT VÉGÉTAL EN PAILLE

Références

Livres ou articles

Serious Straw Bale: A Home Construction Guide for All Climates. Bergeron, Michel and Paul Lacinski. 2000

Alternative Construction: Contemporary Natural Building Methods. Elizabeth, Lynne and Cassandra Adams. 2000

The Natural Plaster Book. Guelberth, Cedar Rose abd Dab Chiras. 2003

Strawbale Building: How to Plan, Design and Build with Straw. Magwood, Chris and Peter Mack. 2000

Earth Plasters for Strawbale Homes. Meagan, Keely. 2000

The New Strawbale Home. Wanek, Catherine. 2003

Bâtir en paille : guide pratique de la construction en bottes de paille. De Bouter, André. 2004

Priorités de résistance à l'humidité du plâtre et du stucco pour les bâtiments aux murs en ballots de paille. Fugler, Don. Société canadienne d'hypothèques et de logement.

Étude pilote de contrôle de l'humidité dans les murs en ballots de paille recouverts de stucco. Platts, Bob. 1997. Société canadienne d'hypothèques et de logement : Ottawa.

Étude sur la teneur en eau des murs des maisons en ballots de paille. Société canadienne d'hypothèques et de logement.

Construire en paille aujourd'hui. Astrid Gruber et Herbert Gruber. 2003

La conception bioclimatique : des maisons économes et confortables en neuf et en réhabilitation. Jean-Pierre Oliva et Samuel Courgey 2006.

Petite botte de paille - Maisons naturelles : projets et conceptions. Bill Steen, Athena Swentzell Steen, Wayne J. Bingham et Odile Bruder. 2007

Manuel de construction écologique : torchis, bottes de paille, bois cordé, ossature bois légère, enduits de terre, toit végétalisé. Clarke Snell, Tim Callahan et Loïc Cohe. 2006

La chaux et le stuc, Ecole Atelier de Restauration (Centre Historique de Léon). 2001

Ocres et finitions à la chaux : enduits décoratifs, stucs, tadelakt, Vincent Tripard. 2003

Le tadelakt, un décor à la chaux, Solène Delahousse, Yves Robic. 2003

Restaurer, décorer à la chaux, Michel Beauvais, Yves Robic. 2003

Les enduits décoratifs, Philippe Chastel. 2001

Techniques et pratique de la chaux, Ecole d’Avignon. 2003

Techniques de l'architecture ancienne : construction et restauration, Yves-Marie Froidevaux. 2001

Choisir et réaliser un enduit à la chaux, Matana. 2001

Site internets


LEXIQUE

Badigeon : Lait de chaux coloré, utilisé pour le revêtement des murs et des façades.

Chaux aérienne (définition de la prénorme européenne ENV 459-1) : Chaux qui se compose principalement d'oxyde et d'hydroxyde de calcium, et qui durcit très lentement à l'air en raison de l'action du dioxyde de carbone de l'atmosphère. Ne durcit généralement pas sous l'eau, dans la mesure où elle n'a pas de propriétés hydrauliques.

Chaux éteinte (définition de la pré-norme européenne ENV 459-1) : Chaux aérienne qui se compose principalement d'hydroxyde de calcium et parfois de magnésium, et qui provient de l'hydratation contrôlée de la chaux vive. Ne provoque pas de réaction exothermique quand on la met en contact avec l'eau. Produite sous forme de poudre sèche (hydrate de chaux) ou de pâte (pâte de chaux).

Chaux grasse : Chaux vive qui, étant donné sa teneur élevée en carbonates (95 %), produit des pâtes très plastiques. On appelle aussi chaux grasse, ou chaux grasse en pâte, la chaux que l'on éteint et conserve durant des mois dans d'importantes quantités d'eau. C'est donc une chaux obtenue par cuisson de calcaires purs et réduite en poudre par addition d'eau (par extinction). Elle entre dans la constitution de certains ciments (ciments laitiers à la chaux).

Chaux hydraulique naturelle : Chaux vive qui, parce qu'elle contient de la silice, de l'alumine et du fer, a la faculté de durcir aussi bien au contact de l'air que de l'eau. Selon leur taux d'argile et leur hydraulicité, on distingue les chaux faiblement hydrauliques, moyennement hydrauliques, hydrauliques et éminemment hydrauliques. Ne pas les confondre avec la chaux hydraulique artificielle, qui n'est qu'un ciment.

Chaux maigre : Chaux vive qui, étant donné sa moindre pureté en carbonates et un taux d'argile de 5 %, produit des pâtes moins onctueuses que les chaux grasses. Les chaux maigres sont les chaux hydrauliques naturelles. C'est donc une chaux obtenue par la calcination de calcaires impurs. Elle donne des mortiers peu liants.

Chaux vive : Chaux aérienne qui se compose principalement d'oxyde de calcium et d'oxyde de magnésium, et est produite par calcination de la pierre à chaux ou roche dolomitique. A une réaction exothermique quand elle est placée en contact avec l'eau. Se présente sous différentes formes, depuis la chaux en morceaux jusqu'à une poudre finement moulue.

Cicatrisation autogène : Processus de fermeture d'une fissure dans le revêtement par elle-même sans ajout d'enduit.

Enduit : Couches de mortier appliquées sur un mur pour obtenir qu'il soit parfaitement plat et le protéger des intempéries. Peut servir soit de finition, soit de support pour un stuc ou une peinture à la chaux.

Enduit de finition : Pâte de base à laquelle on a ajouté 3 à 5 % de pigments.

Galet : Galet de rivière au grain fin, poli sur une face. Galet plat et large pour les surfaces plates, et galet convexe et petit pour les recoins.

Gobetis : Première couche d'accrochage jetée à la truelle sur le mur. Permet de créer l'adhérence entre le mur et les diverses autres couches de mortier.

Granulométrie : Taille du granulat qui est déterminée en passant celui-ci à travers des tamis aux mailles de différentes sections.

Hydraulique : Qui durcit sous l'action de l'eau.

Langue de chat : Petite truelle allongée qui sert à étaler l'enduit sur les formes arrondies.

Liane en inox : Sert à étaler l'enduit sur les surfaces planes.

Lisse basse : Pièce de charpente ancrée à l'arase de la fondation et sur laquelle les solives de planchers s'appuient.  En construction de paille les lisses décrivent des pièces de bois, d'un minimum des 2" x  4" (5 cm x 10 cm nominal), ancrées parallèlement à la fondation à la largeur du mur de paille.

Lisser : Passer le ''plastique'' sur l'enduit frais.

Masse thermique : Phénomène par lequel un matériau absorbe, emmagasine et libère lentement la chaleur permettant la régulation de la température.

Plastique : Bout de couvercle de pot de crème en plastique semi-rigide, découpé en forme de demi-lune.

Pont thermique : Partie de l'enveloppe du bâtiment où la résistance thermique est modifiée par la pénétration totale ou partielle par des matériaux ayant une conductivité thermique différente, tel les systèmes d'attaches métalliques qui traversent la couche isolante et les poches d'air.

Résistance thermique : Mesure de la résistance à la perte de chaleur du côté chaud vers le côté froid. Plus le coefficient est élevé, plus le transfert thermique à travers le matériau isolant est lent et meilleure est la réduction de la perte thermique de l'espace chauffé.

Sablière : Pièce horizontale clouée à l'extrémité supérieure des poteaux du mur ou de cloison. En construction de paille, celle-ci désigne la structure continue qui entoure le dessus du périmètre du mur pour les rejoindre, les compresser également, et procurer un appui et une attache à la toiture. Elle est maintenue par des sangles ou des tiges filetées et transfert alors sa charge à la fondation. Elle ressemble à une boîte dont les côtés sont fabriqués de pièces de bois de 2" (5 cm) d'épais et entre 6" et 12" (15 cm et 30 cm) de large, et les dessus et dessous fabriqué de contreplaqué 3/4" (2cm).

Savon noir : Savon à l'huile de lin, en pâte (à diluer à l'eau) ou en bidon liquide. À passer au pinceau souple.

Talochage : Opération de finition d'une surface en béton réalisée au moyen d'une taloche ou d'une talocheuse en vue d'obtenir une surface régulière.  Action d'étendre du béton ou du plâtre sur la surface d'un mur ou d'un plafond à l'aide d'une taloche.

Truelle de stucateur : Sert à sortir la pâte des pots.