Choisir ses portes intérieures

Portes récupérées

  • Pour : Le nec plus ultra écologique : détournement d’un déchet, économie de ressources, cachet….
  • Contre : Cela peut nécessiter du sablage, ce qui prend du temps. Attention aussi à l’état des portes (peinture écaillée avec plomb, moisissures, insectes du bois…).

Portes creuses en bois composé

  • Pour : Peu de gaspillage de bois lors de leur fabrication.
  • Contre : Beaucoup contiennent du formaldéhyde (à éviter). Elles vieillissent mal. Evitez à tout prix le bois exotique, tel le Lauan par exemple (déforestation + bilan carbone lourd).

Portes neuves en bois plein

  • Pour : Sans colles, durables, naturelles…
  • Contre : Elles sont plus chères que les deux types de portes cités ci-dessus. Elles sont souvent fabriquées… en Chine avec des essences québécoises ! Ou avec du pin brésilien… Choisissez-les aussi locales que possible !

Portes en pin jointé (en chutes de pin assemblées)

  • Pour : Elles durent longtemps, ne contiennent pas de colles nocives, elles valorisent de la matière post-industrielle et sont souvent québécoises ! C’est le meilleur rapport prix-écologie-santé au Québec.
  • Contre : Certains n’aiment pas l’aspect du pin, mais on peut le peindre… Attention, une exposition prolongée à l’humidité peut provoquer un délaminage

Choisir ses moulures et boiseries

Fibres de moyenne densité  (MDF), matériau prépeint

  • Pour : Le bois est déjà peint et facile à poser.
  • Contre : Attention, une exposition prolongée à l’humidité peut provoquer un gonflement irréparable ! Veiller à ce que le matériau ne contienne pas de formaldéhyde. Durée de vie plus courte que les propositions suivantes.

Pin jointé (chutes de pin assemblées)

  • Pour : Valorisation de matière post-industrielle, matériau prépeint et sans colles nocives. Un bon choix
  • Contre : Une exposition prolongée à l’humidité peut abîmer considérablement la boiserie.

Plastique PVC

  • Pour : Nous n’avons trouvé aucun argument favorable !
  • Contre : Le PVC est toxique et produit des polluants à plusieurs étapes de son cycle de vie.

Bois plein

  • Pour : Durable et sans colle nocive.
  • Contre : Difficile à installer, les boiseries en bois plein sont également coûteuses. Eviter absolument le bois exotique.

Boiseries en bois usagé

  • Pour : Le nec plus ultra écologique ! Et c’est beau, en plus…
  • Contre : L’utilisation de bois récupéré nécessite beaucoup de main d’oeuvre (sablage). Attention aux vieilles peintures au plomb etaux moisissures.

Pensez-y: non au bois Lauan !
Acheter ce bois venu de Malaisie, d’Indonésie et des Philippines fait de vous un complice de la déforestation… Si la couleur des bois exotiques vous envoûte, optez pour les essences québécoises teintées ou torréfiées : les teintes obtenues imitent parfaitement celles des bois tropicaux.

Colles, scellants, peintures : évitez les composés organiques volatils (COV) !

On vous l’a déjà dit mais on vous le répète : c’est toujours bien de vérifier sur la fiche signalétique du produit (dite « SIMDUT ») le degré de présence des COV, ces émanations toxiques qui peuvent se poursuivre pendant plusieurs années après l’achat ! Côté colles et scellants, préférez ceux à base d’eau. Le silicone est également utilisable : il est inerte une fois sec, mais a en revanche une forte empreinte écologique au niveau de sa fabrication.