Situé à une dizaine de kilomètres du centre-ville de La Baie, un arrondissement de la ville de Saguenay, l'Écohameau de La Baie et ses six magnifiques chalets de style alpin surplombent fièrement les impressionnantes rives du fjord Saguenay.
N’allez pas crier aux projets pour urbains en mal de nature. Rien de tel ici. Il s'agit bel et bien de résidences principales, entièrement auto-construites en paille, avec jardin potager, toilettes-compost et foyers de masse pour le chauffage. Six familles, éprises d’écologie et d'humanisme, y vivent à l’année.
« La démarche initiée par le Groupe de Recherches Écologiques de la Baie (GREB) est scientifique et pragmatique » précise Pierre Gilbert, résident de la première heure, autodidacte et vice-président du GREB. Après vingt ans d’existence, l'aventure continue! La coopérative a récemment annoncé le développement d'une seconde phase de neuf nouvelles résidences. « Les personnes se construisent elles-mêmes leur maison. Nous les appuyons dans leur projet et leur offrons un service technique gratuit », explique Pierre Gilbert.
Un écohameau, c'est quoi?
Selon le Réseau des écohameaux et villages du Québec, « un écohameau ou écovillage est une agglomération de maisons écologiques reliée administrativement à un village, où les résidents participent à un mode de vie communautaire actif et dont les activités sont axées sur la protection de l'environnement et la réduction de l'empreinte écologique globale. » Cette dimension communautaire distingue les écovillages des simples regroupements de maisons écologiques et autres éco-quartiers.
Pour Pierre Gilbert, « l'idée de départ, en 1990, était de créer un laboratoire en réaction à la mondialisation économique, au tout pétrole. L'objectif était de créer une société résiliente et énergétiquement indépendante basée sur les énergies renouvelables. »
L’Écohameau de la Baie : vingt ans d'expérimentation
L'aventure débute en 1990 avec la fondation du Groupe de Recherches Écologiques de la Baie (GREB), organisme à but non-lucratif composé de passionnés comme Pierre Gilbert et le chercheur Patrick Déry, président du GREB. En 1993, la construction de six résidences rurales est autorisée par la municipalité de La Baie.
Les travaux débutent en 1995 avec la construction d’une première « maisonnette » expérimentale en ballots de paille. Un an plus tard, Patrick Déry débute l'autoconstruction de sa propre maison. Entre l'année 2000 et 2003, le projet s'accélère et quatre nouvelles maisons en ballots de paille seront construites. L'année 2003-2004 marque pourtant un tournant! Certains membres quittent l'aventure. « Cette période a laissé de profondes cicatrices, des questionnements sur notre fonctionnement, notre projet. Aujourd'hui ça va beaucoup mieux!» confirme Pierre. Une sixième maison sera finalement réalisées après 2004.
Double ossature et ballots de paille : les grands principes de construction à l’écovillage
Double-ossature et ballots de paille, une construction à l'écohameau. Photo GREB.
Dans un contexte rural et nordique, le GREB a opté pour la construction de maisons en ballots de paille de type bioclimatique, à double ossature de bois, et de style alpin. « Compte tenu de la rigueur du climat, nous avons privilégié un style architectural plus compact, cubique. Nous avons également développé notre propre grille d'évaluation pour un habitat écologique », indique Pierre. Que voici
Grille d'évaluation pour un habitat écologique
Usage de technologies non polluantes
Usage des ressources locales
Usage de technologies simples et accessibles à tous
Usage de technologies intégrées et adaptées
Usage de technologies ne rendant pas l’humain dépend de la machine
Usage de technologies saines et non toxiques
Usage de technologies esthétiques et harmonieuses »
(Source : GREB)
Le choix de l’isolation en ballots de paille
La forte inertie thermique des maisons en ballots de paille permet de maintenir une température stable et confortable autant en période de grands froids qu’en été. Elle permet également de réaliser des économies d’énergie (plus de 10% en hiver) grâce notamment à une isolation haute performance atteignant plus de R40 pour les murs.
Les avantages de construire en paille sont nombreux : peu de déchets générés lors de la construction, matériaux facilement recyclables, performance thermique, sécurité contre le feu, esthétisme, confort et qualité de l’air ambiant. Une maison construite en ballots de paille a une durée de vie relativement longue, atteignant facilement l'âge respectable de 100 ans et plus.
La technique utilisé sur le site de l'écohameau est spécifique au GREB et ne nécessite que des matériaux de base naturels : le bois, la paille et le mortier. Contrairement aux autres méthodes de construction en paille, la technique du GREB utilise beaucoup de bois, ressource renouvelable et traditionnellement utilisée dans la construction au Québec.
La charpente, de bois massif, est autoportante. Pour limiter les infiltrations d'eau, les deux concepteurs du GREB ont opté pour des débordements de toit plus larges que la normale.
Les murs quant à eux sont constitués d'une double ossature en bois composée de 2x4. Les ballots de paille sont simplement installés entre les ossatures de bois puis enrobés d’un mortier allégé à la sciure de bois.
Le mortier est peu coûteux et se coule facilement à l'aide de coffrages de bois rudimentaires. Il est constitué de sciure de bois, de sable, de chaux aérienne et de ciment.
Énergie et chauffage à l’Écohameau de la Baie : solaire passif, foyer de masse et photovoltaïque
Panneaux photovoltaïques pour l'électricité des chalets de l'Écohameau. Photo GREB.
Chaque habitation de l'écohameau est équipée d'un foyer de masse finlandais (voir notre article sur les foyers de masse). Soit trois tonnes de maçonneries recouvrant une chambre de combustion composé de béton réfractaire. De bonnes fondations sont donc indispensables! L'eau domestique est chauffée à l'aide de serpentins intégrés à la structure du foyer.
Le solaire passif assure l’autre partie du chauffage domestique. « La fenestration représente 16 à 20% de la surface murale totale et 70% des fenêtres sont exposées au Sud, ce qui assure un ensoleillement et un éclairage important, notamment en hiver » précise Pierre Gilbert.
Des panneaux solaires photovoltaïques ont été installés et produisent une partie de l'électricité nécessaire aux résidents. L'écohameau est également connecté au réseau Hydro-Québec ce qui permet aux résidents d'avoir un accès constant à l’électricité et de disposer de tout le confort moderne : réfrigérateur, laveuse etc. La facture annuelle d’électricité s’élèverait à environ 200 $ par habitation.
Combien coûte la construction d’une maison à l’Écohameau de la Baie?
Les coûts pour la construction d'une maison conventionnelle et d'une maison en ballots de paille sont quasiment identiques. Pour le chantier de l'écohameau, les coûts ont été estimés à 90$ par pieds carrés soit 45$ pour les matériaux et 45$ pour la main d’œuvre. Pour une maison de 1500 pieds carrés, le coût serait d'environ 135 000$, 67 000$ en autoconstruction.
Le bémol: la voiture obligatoire!
Bien que se réclamant de la société post-pétrole… les résidents utilisent quotidiennement leur voiture! Pierre Gilbert, directeur de Feu vert, entreprise spécialisée dans la conception de foyers de masse, travaille par exemple à Chicoutimi. « Pour les habitants du village, se déplacer en voiture est un non-choix, compte tenu de la vie au Saguenay. Nous sommes écartelés entre deux mondes, entre celui de la performance et celui de l'après-pétrole ».
Le fonctionnement de la communauté est quant à elle basée sur l’indépendance des familles. Comme le confirme Pierre, « il n'y a pas d'organisation de la vie des gens, chacun est libre. Rien ne peut changer la volonté des individus». Seule la gestion du site est collective et l'aménagement des espaces a été conçu pour favoriser, faciliter la communication et le partage entre voisins.
Une ferme paysanne pour nourrir les résidents
Agriculture biologique à l'écohameau. Photo GREB.
C'est en 1997 qu'est fondée Les Vallons de Chambreule, ferme paysanne de 22 hectares. C’est la première ferme de Saguenay qui ait obtenu la certification biologique. On y cultive de nombreuses variétés de légumes, et on y élève des agneaux. La ferme est membre du Réseau québécois des projets d’ASC (Agriculture Soutenue par la Communauté). Le consommateur achète une part de la récolte en début de saison et reçoit chaque semaine des paniers de légumes frais.
L’écovillage attend 18 nouvelles familles !
Aujourd'hui le projet est en pleine expansion et les projets ne manquent pas. « Nous prévoyons le développement d'une phase II où neuf nouvelles maisons, pouvant accueillir chacune deux familles, seront construites. » Particularité : seul le chauffage au foyer de masse sera autorisé. « Tous sont les bienvenus, mais nous avons le désir de favoriser les jeunes familles et leurs enfants ».
Futurs auto-constructeurs ou simples curieux, n'hésitez pas à les contacter. Il est également possible de visiter le site. Puisque, comme le dit Pierre Gilbert, citant Paul Valéry : « La meilleure façon de réaliser ses rêves, c'est de se réveiller ».
« Il est dans les règles de l'art de désolidariser la semelle d'un foyer de masse du reste de la dalle, afin que le poids du foyer et de la cheminée n'entraîne pas de fissures dans la dalle. Il est difficile de dire si la tension exercée par le poids de l'ouvrage pourrait affecter une dalle aussi épaisse que six à huit pouces, ce qui est le cas avec une dalle monolithique. Mais je ne vois pas quels inconvénients il y aurait à quand même désolidariser la semelle du foyer dans ce cas. La dalle de la maison, même si elle a une zone non continue en son centre, sera à mon avis suffisamment solide encore, surtout lorsque le plan des armatures est prévu en conséquence, c'est-à-dire en rapprochant les barres d'armatures sur les bords de la semelle, par exemple aux six pouces.
Quelle est la meilleure finition extérieure pour une construction avec isolation en ballots de paille selon la technique du GREB?
Nous avons contacté les experts Sylvie Plaire, Michel Bergeron et Pierre Gilbert afin de répondre à votre question. Voici ce qu'ils en disent :
L'expertise de Sylvie Plaire en crépis et en enduits est bien connue au Québec. Elle a mené à bien son propre projet de maison isolée en paille.
« À mon avis, mettre un contreplaqué plus un enduit par-dessus risque de bloquer la migration de la vapeur d’eau (ce n’est pas comme mettre tout simplement un parement de bois avec un espace d’air où il y a circulation). Je crains qu’une condensation se fasse entre le contre-plaqué et le monomur. Si le mur actuel reste humide, il faudrait vérifier pourquoi : est-ce qu’il y a un problème de remontée capillaire, des débords de toit insuffisants? Peut-être y a-t-il trop de ciment (garde davantage l’humidité) dans le mortier etc. Est-ce qu’un corps d’enduit et un enduit de finition avec badigeon (pare-pluie) ont été faits? »
Concepteur et consultant en habitat écologique, Michel Bergeron a publié en 2000 avec Paul Lacinski un ouvrage de référence sur la construction en ballot de paille adaptée au climat québécois, Serious Straw Bale.
« Je suis d'accord avec la réponse de Sylvie. J'ajouterais simplement qu'en principe, un mur de paille n'est viable seulement lorsqu'aucun matériau qui le compose n'est susceptible de bloquer du côté froid du mur la vapeur d'eau qui pourrait le traverser. Dans le cas présent, il faudrait installer sur la face interne du mur de paille un matériau ayant une résistance à la diffusion de vapeur au moins équivalente ou supérieure à ce panneau qu'on ajoute à l'extérieur. Sinon, une certaine quantité de vapeur sera assurément bloquée sur la face interne du panneau et, celui-ci étant froid, se condensera et finira par migrer dans le crépi et endommager la paille à l'intérieur, ce que l'on cherche à éviter en adoptant cette solution.
En toutes circonstances, la meilleure approche consiste à créer une surface externe qui diffuse au moins autant, sinon plus que la surface interne du mur de paille. Il faut être très prudent lorsqu'on introduit des composantes de murs standards dans un mur de paille, à moins d'y aller avec toutes les autres composantes qui viennent avec, c'est-à-dire utiliser la paille comme simple isolant, ajouter un pare-vapeur de type 1 sur la face interne du mur, etc. Et, dans ce cas, pourquoi utiliser de la paille ??? »
Finalement, Pierre Gilbert connait très bien la technique du GREB puisqu'il en est l'auteur ! Voici sa réponse.
« Je suis bien d'accord avec les réponses précédentes.
Le mortier GREB est très poreux, expérience faite. Un bloc absorbe l'eau comme une éponge et la diffuse tout autant. Il est un très bon régulateur hydrique qui se charge d'éliminer toute poche ou accumulation d'eau dans le mur.
Cela nécessite aussi, comme le dit Michel, que la diffusion soit uniforme et ne soit pas ralentie par le revêtement extérieur. Comme on le sait, la perméabilité d'un mur, si elle n'est pas uniforme dans le mur, doit augmenter de l'intérieur du mur vers l'extérieur. Autrement dit, la paroi extérieure doit être plus perméable que la paroi intérieure.
Quant au matériau à utiliser à l'extérieur, le crépi à la chaux est très perméable (diffuseur). Pour faciliter l'accroche, réaliser des marques sur le mortier comme sur la photo jointe. Si le mortier a été coulé depuis un certain temps, il peut être nécessaire d'utiliser une scie circulaire avec une vieille lame montée à l'envers pour faire les rainures.
Je sais aussi d'expérience que les parements de bois font bien l'affaire s'ils sont posés avec une fourrure (lattes) en dessous pour créer une lame d'air.
Quant à savoir si un crépi à la chaux puisse rendre un mur de mortier humide sur des murs exposés, je ne le crois pas. Le crépi à la chaux a une porosité (diffusion) maximale, au moins aussi grande que le mortier GREB. Le séchage à l'extérieur d'un mur, l'été, est supérieur au mouillage par la pluie. Je ne me prononcerais toutefois pas sur les habitations construites sur les bords de mer, comme dans les provinces maritimes, où les vents horizontaux poussent les pluies abondantes sur les murs. Des maisons dans ces lieux particuliers doivent impérativement comporter de larges débordements de toit et des larmiers au haut des fenêtres.
Pour ce qui est de l'automne et de l'hiver, l'abaissement des températures élimine les risques de dommages par une éventuelle humidité dû à la pluie. »
J'aimerais en savoir plus sur les différences entre le mur de béton de chanvre, le mur de paille et le mur isolé à la cellulose. Avez-vous des comparatifs?
Performance des murs de chanvre, paille et cellulose
Murs de ballots de paille et murs en chanvre coffré peuvent être comparés mais peuvent aussi se compléter pour obtenir une maison plus performante sur le plan de la consommation énergétique. Les deux types de construction sont dans le même ordre d'idée, celui d'utiliser des biomatériaux pour faire des murs naturels. Voici les avantages du mur en chanvre dans un contexte de comparaison au mur de ballots de paille :
Il ne fait que 12" d'épaisseur plutôt que près de 24" pour le ballot de paille, plus de lumière entre dans la maison;
Il est traité, stabilisé à la chaux de bord en bord (la chaux est le liant du mélange à coffrage), donc de durée de vie supérieure;
Il révèle instantanément toute infiltration d'eau;
Il est facile de mise en oeuvre grâce à la méthode coffrage;
Les finitions sur le mur en chanvre offrent plus de possibilités, elles sont économiques et faciles à réaliser puisque la surface est droite, de niveau et prête à recevoir les enduits.
Le mur en ballots de paille est plus isolant. Il serait donc avantageux d'avoir une maison avec les murs est, ouest et sud en coffrage de chanvre et le mur nord en ballots de paille! Les murs en biomatériaux sont d'excellents régulateurs thermique et hygrométrique, ils offrent un confort incomparable. Ils permettent les échanges gazeux et sont donc très durables. Pour pallier à la longueur du chantier, il est possible de préfabriquer des murs en ballots de paille, les entreprises Ekohabitat et Belvedair ont mis au point une technique et offrent le service. Enfin, la technique du GREB est bien documentée et peut bénéficier d'un support technique. Archibio offre une formation avec Pierre Gilbert qui a contribué à mettre au point cette technique.
La cellulose est un isolant écologique, mais son utilisation se fait dans un contexte de construction conventionnelle, un mur bâti en couches superposées de matériaux industriels. Un autre spécialiste pourra préciser ses performances. (Note de La Ruche : Consultez notre Cahier de projet #3: Construction du mur écologique à double ossature pour en apprendre plus sur le mur isolé à la cellulose, voir également le complément de La Ruche plus bas).
Mise en oeuvre
Les murs extérieurs en coffrages de chanvre sont réalisés en équipe. Pour une maison unifamiliale sur deux étages, de dimensions moyennes, 5 personnes suffisent pendant une dizaine de jours pour monter les murs. La charpente doit être montée, l'électricité et la plomberie terminés avant de commencer le coffrage du chanvre. Viendra ensuite une autre dizaine de jours à 3 personnes pour les finitions à la chaux, intérieur et extérieur, après un minimum de deux mois de séchage.
Un mur en chanvre avec les finitions coûte entre 20$ et 30$ par pied carré de surface de mur. Beaucoup de facteurs entrent en ligne de compte pour déterminer le prix: clé en main ou assistance technique à l'autoconstruction, textures et colorations des enduits, situation géographique...
Le mur en chanvre ne pose aucun problème concernant les banques ou assureurs, une trentaine de maisons en chanvre on été réalisées selon les démarches communes à toutes constructions. Les matériaux pour la construction en ballots de paille sont moins chers mais la mise en oeuvre exige plus de temps de chantier pour la même équipe. Les délais de séchage avant les finitions pour les enduits d'argile sur ballots de paille sont comparables à ceux pour le coffrage de chanvre. Les finitions doivent être réalisées en couches successives pour redresser les murs de ballots. D'expérience, les chantiers ballots de pailles sont plus exigeants malgré les avantages qu'ils offrent.
À savoir si une construction en cellulose est plus fragile, votre intuition me semble juste, mais je ne peux la confirmer.
Concernant la perspirance d'une maison en cellulose avec pare-intempéries et pare-vapeur, ma réponse est indirecte, mais pertinente: il ne fait aucun doute que les biomatériaux comme le sable, la chaux, le chanvre, le bois ou l'argile sont perspirants, ils sont une valeur sûre.
Complément de La Ruche
La cellulose est un très bon isolant écologique: fabriqué à partir de papier recyclé à 80%, ce qui en fait le produit d'isolation avec le plus haut taux de recyclage, et stable pour la qualité de l'air intérieur. Si les principes constructifs diffèrent de l'approche des murs de paille ou de chanvre, il est possible de construire avec de la cellulose et d'obtenir des murs perspirants, c'est-à-dire des murs diffusant l'humidité. Vous trouverez plus de détails sur la coupe de mur dans l'article de la Maison du 21e siècle cité ci-dessous. De plus, la cellulose est un produit qui est utilisé depuis de nombreuses années.
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Des sources, d'autres ressources et un lexique. Ressources
CHANVRE
MEM dans l'annuaire d'Écohabitation
La fiche technique produite par le site MEM Végétal …
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