Entre les années 1930 et 2000, la production chimique mondiale est passée de 1 million de tonnes à plus de 400 millions de tonnes. Ces composés se retrouvent dans la nourriture, les plastiques, le mobilier, la peinture, les détergents, les tissus et même, les produits cosmétiques. Bien qu’invisibles, les polluants sont omniprésents dans notre quotidien et ils ne sont pas les bienvenus. En effet, lors des 20 dernières années, le nombre de cas d’asthme, de cancer, de leucémie et de tumeurs au cerveau a doublé et, dans certains cas, a même triplé. La pollution de l’air intérieur est souvent montrée du doigt. Heureusement, il est possible de réduire notre exposition aux principales sources de ces composés clandestins, voir même, de les éviter.

Les produits nettoyants

En moyenne, une famille canadienne utilise entre 20 et 40 litres de nettoyants par année. Au Canada, 54 000 tonnes de substances toxiques sont ainsi introduites dans l'air chaque année. Elles sont inhalées en grande quantité et entrent en contact avec les yeux et la peau. Généralement composés de phosphate, de soude caustique, de carbonate ou d’hydroxyde de sodium, d’acides chlorhydrique, sulfurique et phosphorique et d’additifs divers, les nettoyants peuvent être nocifs pour la santé. À éviter

  • Les parfums d’ambiances, les bougies et les encens
  • Les décapants à four
  • Les produits antirouille
  • L’eau de Javel
  • Les vaporisateurs nettoyants

Options écologiques ;

  • Aérer régulièrement la maison et épousseter au chiffon humide.
  • Dissoudre quatre cuillères à table de poudre à pâte dans un quart d’eau tiède ou mélanger du vinaigre et du sel pour nettoyer n’importe quelles surfaces et vitres.
  • Étendre de la poudre à pâte sur les tapis 15 min avant d’y passer l’aspirateur.
  • Mélanger de l’huile végétale et du jus de citron afin de polir les surfaces.
  • Laver les toilettes en saupoudrant du bicarbonate de soude puis du vinaigre.
  • Pour déboucher un drain, il suffit d’y mélanger de la poudre à pâte et du vinaigre, de couvrir le drain si possible, puis de laisser agir quelques minutes. (Ne pas utiliser cette méthode si un débouchant industriel vient d’y être coulé).

LES PRODUITS DE BEAUTÉ

Les produits corporels — désodorisant, déodorant, dentifrice et rince-bouche, huile minérale, maquillage, cire de silicone, gel douche, shampoing, parfum, crèmes solaires et hydratante — contiennent généralement une dizaine d’agents toxiques non dévoilés sur l’étiquette. Ils sont susceptibles de provoquer des allergies, des infections et des cancers.

Au Canada, le Règlement sur les cosmétiques permet aux fabricants de garder secrets les ingrédients de leur produit. Ainsi, malgré les troubles reconnus associés au plomb, la grande majorité des rouges à lèvres et crayons pour les yeux en contiennent encore des quantités importantes (peuvent aller jusqu’à 50 % !). En plus du plomb, sontprésents dans les nombreux produits cosmétiques ; Di chlorobenzène, Parabène, Formaldéhyde, Triclosan, Polyéthylenglycole, Monoéthanolamine, Diéthanolamine, Triéthanolamine, Oxybenzone.

De nombreuses entre^rises se spécialisent maintenant dans la production de produits de beauté écologiques. Un outil 

NOURRITURE ET BOISSON

Fruits et légumes

Selon l’Agence canadienne de l’inspection des aliments (ACIA), en optant pour la version biologique de ces 15 aliments, qui contiennent, par portion, entre 47 et 67 pesticides différents, vous pouvez réduire votre exposition aux pesticides de plus de 80 %!

  • Poivron, laitue en feuilles, fraise, raisin, orange, pêche, tomate des champs, nectarine, céleri, pomme de terre, concombre, poire, pomme, cerise, pois des neiges.

En parallèle, il y a 15 fruits et légumes qui contiennent très peu, ou pas, de pesticides.

  • Roquette, mûre, rhubarbe, litchi, betterave, pak-choï, maïs, canneberge, courgette, banane, kiwi, mangue, échalote, panais, aubergine.

Cette liste est mise à jour chaque année par l'EWG( Environmental Woking Group)

Il est donc conseillé de varier sa consommation de fruits et de légumes afin de limiter l’accumulation d’un même pesticide, d’acheter des produits biologiques locaux et de laver les fruits et les légumes avant de les manger.

Poisson

Aujourd’hui très étudiée, la contamination au mercure dans les poissons est bien connue. Toxique pour le système nerveux, le mercure se fixe aux protéines et peut causer des perturbations hormonales et des troubles chez le fœtus. On retrouve également, stocké dans le gras des poissons, des BPC (biphényle polychloré), des dioxines, des BPA (bisphénol A) et du DDT (dichlorodiphényltrichloréthane). D’un autre côté, surtout compte tenu de son apport en Oméga-3, la consommation de poisson apporte plusieurs vertus à la santé. Il est donc conseillé

  • D’opter pour des poissons végétariens et des poissons d’élevage.
  • D’éviter les gros poissons.
  • D’éviter les « simili » composés de goberge.
  • De retirer le gras fondu du poisson, lieux de résidence privilégiée des toxines.
  • Poissons à éviter : Le bar commun, l’espadon, l’esturgeon, le makaire, le mérou oualioua, la rascasse, le requin, le saumon de l’Atlantique (élevage) et le thon rouge.

Alternatives

  • Les anchois, le bar d’Amérique, le crabe des neiges, le hareng de l’Atlantique, les huîtres, le maquereau de l’Atlantique, les moules, la morue charbonnière, les palourdes, les pétoncles, le saumon de l’Alaska, les sardines et le tilapia.
  • Greenpeace publie régulièrement un palmarès des produits de la mer. 

Les viandes et les produits animaux

Les dioxines, qui se fixent dans les matières grasses, semblent constituer la source majeure de contamination de ces aliments, sans parler des milliers de litres d’eau nécessaire à l’élevage de ces bêtes. Prensez à :

  • Rechercher les viandes et volailles biologiques.
  • Manger un maximum de 500 grammes de viande rouge par semaine.
  • Favoriser les protéines végétales.
  • Choisir des viandes maigres.

L’eau

Les Québécois consomment annuellement 128 millions de pilules contraceptives et 107 millions de doses d’hormonothérapie. Ces substances se retrouvent inévitablement dans les cours d’eau. En plus de ces hormones, l’eau du Québec — puits, eaux souterraines, lacs, rivières, fleuves et eaux sortant des usines d’épuration —, est gorgée des résidus de cosmétique et de médicaments, des rejets d’usines ainsi que des pesticides. Cette contamination tend à devenir une des principales préoccupations en chimie environnementale.

Alors que les produits détectés dans l’eau du robinet dépassent rarement les normes, ces dernières sont calculées individuellement. Ce qui signifie que les effets combinés de toutes ces substances ne sont pas pris en compte. Un verre d’eau peut facilement devenir un cocktail de médicaments, pesticides, PBDE et autres perturbateurs endocriniens. Les effets de ce mélange sur la santé ne sont pas connus.

Loin d’être la  solution, les eaux embouteillées doivent être évitées — pour la pollution qu’elles génèrent, pour les plastiques dont elles sont constituées et surtout, pour le fait que ces eaux contiennent autant, sinon plus, de contaminants. Il est donc préférable de se procurer des filtres à ozone ou au charbon.

COMPOSÉS INDUSTRIELS CHIMIQUES

Les ingrédients chimiques (du plastique, entre autres) se retrouvent partout — bouteilles et plats de plastique, papier cellophane, cannes, batteries de cuisine, tapis, linge, divan et sofas, appareils électroniques, literie, bref, partout.

En réagissant facilement aux attaques chimiques et thermiques, les plastiques peuvent être dangereux pour la santé ; lorsqu’ils s’accumulent dans les chairs, ils peuvent causer des troubles reproductifs, neurologiques, ainsi que des troubles de comportement et de développement. Il est conseillé :

  • D’éviter les plastiques, tout particulièrement ceux qui sont accompagnés des symboles triangulaires 3, 6 et 7
  • De jeter les plastiques usés — ils génèrent plus de perturbateurs endocriniens.     

PVC

Les polychlorures de vinyle, ou polyvinyle sont des polymères thermoplastiques de grande consommation. On reconnaît les plastiques en PVC par le code d’identification 3 ou PVC. Leur utilisation facilite la mise en œuvre des plastifiants et améliore leur souplesse et leur résistance aux chocs et aux différences de température. Les polyvinyles contribuent aux pluies acides, au rejet de dioxines et aux cancers. Ils produisent également des phtalates, du plomb et du cadmium, produits hautement néfastes sur les systèmes nerveux, respiratoires, de reproduction et sur les reins. Afin d’éviter les contacts avec le PVC, il serait préférable;

  • D’éviter les plastiques avec le sigle 3.
  • De porter une attention particulière aux articles scolaires, aux imperméables, aux bottes de faux caoutchouc, aux boîtes à lunch, aux parapluies et aux ustensiles de plastique. La plupart contient des PVC. Prévilégier les produits qui n'en contiennent pas!

Phtalates

Cette famille de composés chimiques a vu le jour en France en 1836. Les phtalates sont utilisés afin de rendre les plastiques plus malléables, ils lient les différents composés ensemble et sont de bons véhicules de fragrances.

Ils se retrouvent dans les sacs de plastique, les cadres de fenêtres, les planchers en vinyle, le rembourrage, le papier peint, les rideaux de douche, les shampoings et conditionneurs, les vaporiseurs et purificateur d’air, les parfums, les vernis, les savons, les flacons médicaux et les gants chirurgicaux, les colles et adhésifs, les bottes, les imperméables et les vêtements en imitation de cuir, les lotions après-rasage, les cosmétiques, les insecticides et les emballages alimentaires.

En absorbant les phtalates, divers effets néfastes sur la santé peuvent survenir

  • Décès du fœtus
  • Déficits de l’attention
  • Hyperactivité
  • Troubles du développement
  • Troubles dans le système de reproduction masculin.

Alternatives :

  • Éviter les produits, les parfums, shampoings et conditionneurs qui ont des « flagrances » dans leurs ingrédients.
  • Réduire les contacts avec les plastiques.

BPA (Bisphénol-A)

Découvert en 1928 en Russie, il fut tout d’abord utilisé comme un substituant aux oestrogènes. Lorsque les scientifiques ont découvert ces nombreuses qualités de plastifiant, sa fabrication commerciale a explosé. Résistant à la chaleur, ce polycarbonate est transparent, pratiquement incassable et est utilisé dans la résine d’époxy.

Le BPA se retrouve dans les bouteilles, les biberons, les contenants réutilisables, les bopites de conserve, les cruches d’eau, les jouets, les plombages « blancs », les lentilles optiques, l’équipement électronique et les emballages alimentaires. Selon des études réalisées par The Center for Disese Control and Prevention, 93 % des gens seraient intoxiqués au BPA. Les effets possibles sont;

  • Cancer
  • Atteinte au développement du fœtus (cerveau, comportement)
  • Dysfonctions sexuelles

Alternatives:

  • Préférer l'acier inoxydable et le verre au plastique
  • Éviter tous les plastiques avec le chiffre 7 — ou PC
  • Éloigner les plastiques des sources de chaleur
  • Jeter tous les contenants susceptibles de contenir des BPA.

Le BPA a été déclaré toxique par le gouvernement fédéral Canadien en octobre 2010.

Polystyrènes

Aux États-Unis, la production de polystyrène a augmenté très rapidement pendant la Deuxième Guerre mondiale, et ce, afin de répondre aux besoins de caoutchouc synthétique de l’armée. En 1996, la production de styrène était de 20 millions de tonnes par année. Aujourd’hui, l’utilisation la plus connue de ce polymère est le polystyrène extensible (PSE) — mousse blanche compacte qui sert à emballer les appareils sensibles aux chocs.

Il se retrouve également dans les boîtiers de disques compacts, les équerres et règles pour écoliers, les emballages alimentaires (pot de yaourt, emballage de viande, poissons, fruits, légumes) et les couverts en plastique à usage unique. Ce dérivé du pétrole est également utilisé comme additif dans les parfums et les médicaments. Puisqu’il constitue un bon isolant, on le retrouve dans les murs d’un grand nombre de maisons.

Par contre, l’énergie grise du polystyrène est élevée — 850 kWh/m3. Les polystyrènes dégagent du pentane, gaz qui contribue à l’effet de serre. Ils peuvent affecter le système nerveux et les globules rouges, la santé mentale, le cerveau, les poumons, les reins, le foie et l’estomac. Ils seraient liés à des cas de leucémie et de cancer. Conseils;

  • Éviter les plastiques avec le sigle 6 ou PS.
  • Opter pour le polystyrène végétal — résines obtenues à partir de plantes comme le maïs, le riz, la canne à sucre, le soja et le ricin.

Polyuréthanes

Découvert en 1937, ce polymère d’uréthane (PU), molécule organique, est employé principalement dans les colles, les peintures, les élastomères, les mousses et les fibres, l’ameublement, les roues, roulettes et dans l’industrie automobile. Le PU existe toujours dans la décoration, les préservatifs et les vêtements de sport (lycra). Les effets sur la santé sont les mêmes que ceux du polystyrène.

Polyéthylènes

Le polyéthylène (PE) est un des polymères les plus simples et les moins dispendieux. En 2003, sa production annuelle atteignait 40 millions de tonnes. Les utilisations les plus courantes de PE sont les sacs de plastique, les flacons, les bouteilles, les tupperwares et les récipients souples (pour la crème hydratante, par exemple). On les reconnaît par les sigles 2 et 4. Il ne semble présenter, à ce jour, aucune toxicité particulière.

MÉTAUX LOURDS

Dans cette catégorie se retrouvent toutes les substances nocives non gazeuses — neurotoxines, plomb, mercure, cadmium, arsenic, aluminium, titane, chrome, amiante, cuivre. Par absorption buccale elles peuvent se substituer aux minéraux essentiels et sont alors susceptibles d’entraîner des maladies de dégénérescence telles que;

  • Problèmes de croissance
  • Troubles nerveux et psychologiques
  • Retards mentaux
  • Anémie
  • Trouble de fertilité
  • Cancers (foie, rein)
  • Mortalité

Il est conseillé de;

  • Cesser de fumer pendant la grossesse.
  • Éviter les casseroles en aluminium et les presto.
  • Utiliser les filtres à eau de style Brita.
  • Bannir les produits avec retardateur de flammes.
  • Tronquer les vêtements performants pour des vêtements aux fibres naturelles.
  • Éviter les housses antiacariennes.
  • Remplacer le papier en aluminium par du papier parchemin et diminuer la quantité d’aliments cuits au four dans des assiettes en aluminium.
  • Éviter les accessoires et articles de cuisine contenant du téflon.
  • Bannir les antisudorifiques à concentration de zirconium.
  • Éviter les amalgames dentaires traditionnels.
  • Porter des gants, lunettes et masques lors de travaux ou rénovations.
  • Tenir les enfants éloignés de ces substances.
  • Favoriser les aliments biologiques.

MOISISSURES

Les surfaces des maisons peuvent s’imprégner de moisissures qui, en plus de dégrader esthétiquement et mécaniquement le bâti, produisent des allergènes. Ce sont des micro-organismes fongiques que l’on peut distinguer par les taches noirâtres qu’ils forment sur les murs et les plafonds, ou encore à l’odeur de moisi qu’ils dégagent. Les moisissures peuvent coloniser des endroits très différents — bois, plâtre, papier, tissus, climatiseurs, plantes. Elles sont causées par un taux trop élevé d’humidité;

  • Infiltration d’eau au niveau du sol, des murs, du toit ou de la plomberie.
  • Activités quotidiennes comme les bains, la lessive, la cuisson, douches longues et fréquentes.
  • Mauvaise ventilation.

Si les moisissures sont en petites quantités et éliminées régulièrement, elles ne représentent généralement pas de risques pour la santé. Lorsque la surface moisie est supérieure à 3m2, l’exposition peut nuire à la santé:

  • Irritation des yeux, du nez et de la gorge
  • Écoulement nasal, congestion des sinus, symptômes s’apparentant à des rhumes chroniques
  • Asthme

Les jeunes enfants et les personnes âgées sont particulièrement vulnérables. Quoi faire :

  • Pour une température ambiante de 20 °C, il est conseillé de garder une humidité relative entre 40 et 60 %.
  • Assécher tout dégât d’eau dans les 24 à 48 h.
  • Jeter les matériaux poreux endommagés par l’eau.
  • Actionner les ventilateurs lors de la cuisson, douche, bain ou lessive.
  • Si la source devient trop grosse, il faut alors interroger un spécialiste et nettoyer la source.

En hiver, le taux d’humidité présent dans l’air extérieur est très faible. Généralement, ouvrir deux portes, pendant deux ou trois minutes, devrait suffire à créer un courant d’air efficace pour réduire un taux d’humidité intérieur trop élevé. L'installation d'un système de ventilation règle aussi ce problème.

RADON

L’exposition au radon (Rn) est la deuxième cause de cancer du poumon après le tabagisme. Au Québec, il est estimé que 10 % de tous les cancers du poumon sont associés au Rn, ce qui représente 430 des 4100 cancers du poumon diagnostiqués annuellement. Le radon, présent naturellement dans l’environnement, est issu de la composition naturelle de l’uranium. L’uranium se désintègre de manière radioactive et se transforme en radium, qui lui, se détruit naturellement afin de donner le radon. 

Le radon s’évapore et s’infiltre dans la maison et les bâtiments par les fissures ou les passages de canalisations. Par la respiration, le radon peut s’introduire dans l’organisme. Il se retrouve ainsi emprisonné dans les poumons sous forme de particules ionisantes et ces derniers n’ont aucun moyen de les réduire. Les particules continuent alors leur processus de transformation — le cycle de vie du radon est très court, soit moins de 4 jours — et le Rn se transforme finalement en composés radioactifs solides tels le polonium, le bismuth et le plomb. Ces effets toxicologiques sur la santé sont dévastateurs et, invariablement, un organisme intoxiqué développera un cancer.

Quoi faire ?

Incolore et inodore, le radon peut être présent partout sans signes avant-coureurs. C’est pourquoi il est conseillé pour tous de faire un test de radon. Le test, idéalement ssur une période d'un an, est peu dispendieux et pourrait vous éviter de nombreux problèmes de santé. La radioactivité associée au radon, mesurée en becquerel (Bq), varie énormément selon les maisons et les sites.

Entre 200 et 600 Bq/m3, le ministère recommande d’effectuer des travaux de réduction de concentration dans un délai de 24 mois. Au-delà de 600 Bq/m3, les travaux devront être entrepris dans un délai de 12 mois. Les techniques proposées sont relativement peu coûteuses et efficaces. Grâce aux technologies actuelles, il est possible d’abaisser les taux de concentration à moins de 75 Bq/m3 et ce pour des coûts variant entre 1 500 $ et 3 000 $. Les travaux normalement effectués sont;<

  • Le colmatage des fissures dans les planchers et les fondations.
  • L’occlusion des ouvertures autour des tuyaux et des conduits de drainage.
  • L’amélioration de la ventilation de la maison.
  • La création d’une ventilation passive au niveau des fondations ou du vide sanitaire qui n’entraîne pas de pertes de chaleur.

Pour un test, vous pouvez contacter les professionnels dans L'annuaire Écohabitation. Consultez nos articles sur le redon pour plus de détails.

PARTICULES VOLATILES

Les particules volatiles représentent des sources d’allergènes respiratoires. Parmi les plus courantes :

  • Les acariens; ces petits arachnides colonisent les canapés, les tapis, les moquettes et les literies. Pour réduire leur quantité, il est conseillé de se procurer un déshumidificateur, d'installer un bon système de ventilation et de nettoyer régulièrement la literie et les tapis.
  • Les animaux de compagnies; un moyen simple de permettre la cohabitation avec son animal de compagnie est de le soumettre à une bonne hygiène corporelle.
  • Les blattes; ils sont une importante source d’allergènes, et leur prolifération augmente en présence de nourriture et d’humidité. Un bon entretien quotidien de la maison est souhaitable.

Afin de prévenir leur utilisation il est conseillé de:

  • Retirer les eaux stagnantes autour de la maison
  • Porter des couleurs claires qui recouvrent la peau
  • Éviter les produits odorants.
  • Utiliser des huiles à base de soya ou la citronnelle pour éloigner les moustiques.
  • Placer des oranges piquées aux clous de girofles dans les armoires pour éloigner les mites.

MONOXYDE DE CARBONE, DIOXIDE D’AZOTE ET FUMÉE

Le monoxyde carbone (CO) et le dioxyde d’azote (NO2) sont des gaz incolores et inodores. Ils proviennent de la combustion incomplète de diverses sources — charbon, bois, gaz naturel, butane, propane, fumée de tabac. Leur présence dans le logement peut-être due à:

  • Un chauffe-eau non raccordé à un conduit d’évacuation des gaz brûlés.
  • Des appareils de chauffage en mauvais état.
  • Un four à gaz.
  • Un barbecue.
  • Un défaut d’aération ou d’évacuation des gaz brûlés.

Le CO, lorsqu’inhalé, se substitue à l’oxygène transporté par le sang et peut causer des intoxications importantes. Les oxydes d’azote, de leur côté, s’accumulent dans les pièces non ventilées et augmentent les risques d’asthme. Ils sont tous deux de puissants irritants pour les poumons et une exposition chronique à ces particules peut engendrer des problèmes respiratoires, des nausées, des pertes de conscience et même la mort. Il faut donc :

  • Éviter les foyers ornementaux.
  • Poser des détecteurs de CO à chaque étage.
  • Avoir des poêles et foyers munis de portes.
  • Installer des appareils d’évacuation avec apport d’air extérieur ou avec tirage forcé.
  • Oxygéner adéquatement le logis.
  • Faire l’entretien régulier des appareils de chauffage et des conduits de fumée.
  • Évitez les appareils de chauffage mobiles dans les endroits clos.

En parallèle, le tabagisme serait la première source de pollution dans l’habitat. Plus de 3 000 substances favorisant l’apparition de maladies cardio-vasculaires ont été identifiées dans la fumée de tabac

  • Benzène
  • Nickel
  • Hydrocarbures aromatiques
  • Amoniac
  • Monoxyde de carbone

Afin de prévenir l’exposition aux polluants cancérigènes, il faudrait éviter de fumer à l’intérieur des maisons.

LES COV

Que sont les composés organiques volatils (COV)? Les COV – ou solvants organiques – présentent une gamme diversifiée de produits chimiques qui ont la particularité de s’évaporer à l’air ambiant. Ils proviennent de solides ou de liquides et sont toujours composés de l’élément carbone et d’autres éléments tels; l’hydrogène, les halogènes, l’oxygène et le soufre. Ils sont d’origine anthropique ou naturelle (émissions par les plantes), se retrouvent sous forme gazeuse dans l’atmosphère et peuvent se propager plus ou moins loin de leur site d’émission. Les impacts sont ainsi de nature directe et indirecte sur l’homme, les animaux et la nature. Les sources naturelles de COV représentent 90 % des rejets non méthanoïques à l’échelle planétaire. Par contre, dans les villes industrialisées, la prédominance de l’homme sur la nature fait chuter ce taux à 21 %.

Sources d’émission

En 2009, l’industrie manufacturière était responsable à 31 % des émissions de COV anthropiques globales et le secteur résidentiel était, et est encore aujourd’hui, le plus grand émetteur avec plus de 32 %.>Les principaux COV à éviter ;

  • Le formaldéhyde (formol)
  • L’essence de térébenthine
  • Le butane et le propane
  • L’éthanol
  • L’acétone
  • Les alcools (éthanol, alcool éthylique ou isopropylique)
  • L’acétate d’éthyle
  • Les éthers de glycol
  • Le benzène
  • Les COV « aromatiques »; toluène, xylène, styrène, etc. qui ne sont pas reconnaissables par l’odeur, mais par des liaisons chimiques particulières.

L’EPA (Environmental Protection Agency) estime que les COV sont présents dans 1/5 des eaux potables, pénétrant dans les eaux souterraines par différentes sources. En suivant ce lien, il est possible d’avoir accès à une liste exhaustive des produits chimiques considérés comme étant des COV.

Produits contenant des COV

  • Les solvants dans les encres
  • La fumée de cigarette
  • Les assainisseurs d’air
  • Le mobilier
  • Les plastiques
  • Les adhésifs, les colles et les décapants
  • Les cosmétiques
  • Les fongicides et les insecticides
  • Les mousses isolantes
  • Les gaz d’échappement des véhicules
  • Les matériaux de construction
  • Les carburants (surtout en provenance des automobiles)
  • Les bois agglomérés
  • Les désodorisants (électriques, aérosols)
  • Les revêtements, les peintures

Impacts

À l'encontre de la croyance générale, un fait est aujourd’hui bien connu : l’air à l’intérieur des bâtiments est plus intoxiqué que l’air de l’extérieur. Selon l’Environmental Protection Agency (EPA), les concentrations de composés organiques volatils présents à l’intérieur atteindraient parfois même des taux 1 000 fois supérieurs aux taux présents à l’extérieur. Les effets, quoique difficiles à démontrer, sont variés;

  • Irritation des yeux, de la gorge
  • Allergies, asthme, urticaire
  • Maux de tête, nausées, fatigue
  • Perturbation du système nerveux
  • Perturbation du système immunitaire
  • Perturbation de la vision et de la mémoire
  • Toxicité sur la reproduction
  • Cancer

Les COV ont également des impacts directs sur l’environnement. Sous les rayons UV, ils se combinent à d’autres polluants et contribuent à la formation d’ozone – gaz très agressif sur les organismes vivants et les végétaux.

Prévenir les problèmes

Un aspect important à saisir est que les COV ne s’évaporent pas instantanément. Ils se dissipent sur des périodes très variées, parfois sur de très longues durées. Afin de mieux saisir le phénomène, l’EPA a suivi l’évaporation de 5 composés organiques volatils sur plusieurs mois. 

Éviter une exposition aux COV

  • Ouvrir les fenêtres : lors de projets de peinture, vernissage ou pose de matériaux contenant de la colle, il faut ventiler les pièces pendant au moins trois jours. De plus, il faut éviter d’installer les tissus trop rapidement près des surfaces traitées, ces derniers pourraient alors emprisonner les COV.
  • Respirer de l’air frais : pendant les travaux de peinture, il est important de prendre des pauses fréquentes afin d'aller respirer de l’air frais.
  • Utiliser des produits à faibles taux d’émissions : les dénominations « verts » et « écologiques » ne certifient pas nécessairement que les produits sont sans COV. Afin d’obtenir une certaine garantie sur les compositions, il est conseillé d’acquérir une liste détaillée des constituants ou de regarder quels sont les labels;
    • Green Seal Certified
    • Ou, au Canada, ÉcoLogo.
    • Vous pouvez également consulter le site : afin d’obtenir une liste de plus de 340 logos et certifications.

  • Privilégier : les matières isolantes saines, les produits solubles à l’eau, les produits sans solvants, les produits à base de chaux ou de caséine et les peintures au latex plutôt que les peintures à l’huile.

  • Éviter de fumer à l’intérieur : la fumée secondaire contient de nombreux COV.

  • Bannir certains produits de soins personnels et d’entretien : les désodorisants électriques, aérosol et assainisseurs d’air sont des produits généralement nocifs facilement évitables.

En Suisse, les composés organiques volatils sont taxés à l’étape de production afin de décourager leur utilisation par les industries. Les montants récoltés sont alors redistribués à la population sous forme de prime à l’assurance maladie. 

Autres conseils pratiques

  • Vernis : Éviter les vernis qui utilisent des durcisseurs à l’acide. Ils entraînent une présence durable de formaldéhyde. Utiliser, de préférence, des solutions solubles à l’eau.
  • Cosmétiques : Tous les vernis à ongles contiennent des COV, mais les concentrations peuvent varier.
  • Isolation : La laine de verre ou de roche utilise des liants émettant des COV. Privilégier les isolants à base de cellulose ou de matières renouvelables (laine, liège, chanvre, coton).
  • Tapis : Les supports utilisés sont des sources durables de composés organiques volatils. Il est préférable de se procurer des tapis tissés, noués, des parquets, des carrelages ou du linoléum, fixés avec des colles appropriées.
  • Bois et mobilier : Le bois aggloméré (ou contreplaqué) est une excellente source de COV. De nombreux meubles émettent des solvants et du formaldéhyde. Informez-vous des garanties auprès des fournisseurs.
  • Textiles : Les solutions détachantes contiennent normalement des COV et le nettoyage à sec est un bon fournisseur de perchloroéthylène. Il faut donc privilégier les tissus qui se lavent à l’eau, et le cas échéant, aérer les tissus nettoyés à sec au moins 2 jours avant de les ranger.
  • Atomiseurs : Les aérosols qui indiquent la mention « ne nuis pas à la couche d’ozone » spécifient seulement qu’ils ne contiennent pas de CFC. Ce n’est pas une garantie de l’absence de COV.
  • Désodorisants et parfums : De bonnes sources de COV facilement évitables.
  • Produits de nettoyage : L’alcool et le vinaigre sont des alternatives biodégradables intéressantes et peu nuisibles. Il est également préférable d’utiliser les produits moins odorants, qui contiennent généralement moins de composés nocifs.
  • Essence : Les vapeurs d’essence sont cancérigènes, il faut donc éviter de les inhaler. Favoriser les appareils électriques, à quatre temps, ou encore l’essence alkyle.
  • Insecticides : Préférer la citronnelle, inoffensive, aux insecticides toxiques. Les aérosols peuvent être remplacés par des pièges (phéromones) ou des astuces (congeler pendant 4 heures des vêtements parasités).
  • Encres : Utiliser des encres naturelles plutôt que des huiles industrielles. Les encres d’imprimantes peuvent contenir des COV, il faut donc respecter les mises en garde.
  • Plastiques : Éviter de les exposer à des températures élevées, cela facilite l’évaporation des COV qui sont contenus dans la majorité des plastiques. Favoriser les polyéthylènes et polypropylène, ils présentent moins de risque.

Et la peinture…

Selon l’EPA (Environmental Protection Agency), les peintures et les produits de finitions sont responsables de plus de 9 % des émissions de COV mondiaux. Ils sont, après les automobiles, les plus grands émetteurs de composés organiques volatils. Ainsi, la plupart des grandes marques ont commencé à produire des peintures à faible taux de COV et sans COV. Notez qu’une peinture sans COV n’est pas exempte de COV à 100 % puisque les peintures à l’acrylique en contiennent toujours des traces. De plus, même avec peu de COV, les peintures synthétiques peuvent renfermer d’autres solvants et additifs nuisibles. Le dégagement des nombreux composés présents dans la peinture peut se poursuivre durant plusieurs semaines, voire pendant des mois. Les pigments et autres additifs persistent sur les supports peints pendant des décennies. Pour ce qui est des COV, ils s’évaporent complètement au séchage et les émissions sont surtout importantes les 3 premiers jours après l’application.Il faut également savoir que les vapeurs de peinture se propagent à travers les murs et les ouvertures telles les prises électriques. Lorsqu'une surface est peinte, les COV peuvent donc facilement se retrouver dans la pièce voisine ou encore dans l’appartement adjacent. Ainsi, il faut s'assurer que la ventilation est adéquate, et ce, même lorsque les travaux se font autre part.

Choisir sa peinture

Règle générale, il est préférable d’opter pour les finis mats plutôt que les enduits satinés ou brillants. De plus, il est conseillé d’opter pour des peintures plus pâles, car, plus une peinture est foncée, plus elle contient de COV. Les peintures à l’eau sont généralement moins nocives, mais ne garantissent pas une absence de COV.

  • Les peintures recyclées au latex contiennent généralement peu de COV, ces derniers s’étant évaporés depuis la fabrication. Elles constituent donc un bon choix écologique à faible coût.
  • Les peintures naturelles, sans écarter tous problèmes liés aux allergies, sont une option préférable pour l’environnement, surtout si elles utilisent des pigments (terres, oxydes minéraux) ou des liants (caséine, chaux, soya). Sans COV, elles s’appliquent facilement, sont durables, antimicrobiennes, sans odeurs et non toxiques. Par contre, elles sont encore difficiles à trouver et le choix des couleurs est limité.
  • Peinture sans COV vs faible COV; dans une perspective de santé environnementale, il peut être difficile de quantifier la différence entre des taux de 50g/L (taux pour une peinture faible en COV) et des taux plus élevés. Par contre, les experts s’entendent pour dire que de favoriser les peintures présentant les taux les moins élevés s’avère un choix prudent. Lorsque vous apposez une peinture avec peu de COV, vous en respirez inévitablement.

Les COV s’évaporent dans les 2 à 3 jours qui suivent l’application, mais ils restent des particules nocives pour l’environnement. Les effets cumulatifs dans l’atmosphère – création de particules d’ozone, nocifs à long terme pour l’homme, les animaux et la flore – sont une raison de plus d’opter pour les peintures sans COV ou les peintures naturelles. Finalement, les peintures sans COV sont normalement la gamme supérieure des différentes marques. L’application nécessitera moins de couches et la peinture restera plus belle, plus longtemps. Au final, les coûts ne seront donc pas nécessairement plus élevés.

Quelques marques intéressantes

  • Peinture sans solvant ni COV, aucune toxine et aucun élément cancérogène : Mythic Paint : La toute première de la sorte, elle offre une gamme complète de peintures — 1 200 couleurs — de haute qualité et à hautes performances. Elle se nettoie facilement et est sans danger pour la santé, les animaux ou la planète. La peinture Mythic Paint est certifiée GREEN WISE. On la retrouve, au Québec, chez Peintures Cité, situé sur la rue Rachel à Montréal.
  • Peintures sans COV : Olympic Premium, Benjamin Moore Natura, Sherwin-Williams Harmony Paints, Sico Design et YOLO Coulorhouse (disponibles en ligne seulement).
  • Peintures avec peu de COV : Benjamin Moore Aura.
  • Peintures recyclées : Boomerang, Benjamin Moore Eco Spec. Vous pouvez également consulter le site www.ecopeinture.ca.
  • Peintures naturelles : Homestead House, Eco house, Green Planet Paints, Livos Canada et Artantiquequebec offrent, sous plusieurs détaillants répartis partout au Québec ou en ligne, de nombreux produits naturels.

Distribution Tockay distribue des peintures et des enduits naturels de la compagnie Allemande Kreidezeit. Ces produits adaptés aux surfaces modernes sont écologiques recommandées pour toutes les personnes soucieuses de leur santé. Ils sont à base de chaux et de caséine et ne contiennent aucun composant issu de la chimie pétrolière. 

CHAMPS ÉLECTROMAGNÉTIQUES

Ils sont l’ensemble des ondes, radiations et rayonnements non ionisants produits par les objets qui nous entourent — infrarouges, micro-ondes, radio, radar, etc. Il existe des champs électromagnétiques naturels, mais la société crée un brouillard permanent sans commune mesure dans lequel nous évoluons sans cesse. Ces champs sont constitués:

1. Des champs électriques ; créés par une différence de potentiel des charges électriques. Son intensité est proportionnelle à la tension du courant et diminue rapidement en s’éloignant de la source. Plus les matériaux sont conducteurs, plus ils propagent les champs. Ainsi, tous les câbles de distribution qui se retrouve dans les maisons, édifices et à l’extérieur sont entourés d’un tel champ. Ces champs sont arrêtés par la plupart des matériaux non conducteurs ainsi que par les câbles blindés.

2. De champs magnétiques; également créés par une différence de potentiel, ces champs dépendent par contre de l’intensité du courant. Les gros appareils et les transformateurs vont ainsi produire les champs magnétiques les plus intenses. Contrairement aux champs électriques, ceux-ci ne seront pas freinés par des matériaux, seule la distance aura un impact. Ces champs sont induits par les appareils, les téléphones portables, les lignes à haute tension

Comment réduire les champs ? Il est conseillé de ne pas attendre que les résultats des études en cours soient publiés et de se protéger incessamment.

  • Utiliser aussi peu que possible les micro-ondes, plaques à induction, séchoirs à cheveux, appareils de communication sans fil (GSM, téléphones portables et sans-fil, Wi-Fi). Ils génèrent de hautes fréquences.
  • Débrancher les appareils lorsqu’ils ne sont pas utilisés; même lorsqu’ils sont éteints, les appareils consomment une certaine quantité d’énergie et génèrent des champs.­­­
  • Raccorder tous les matériaux conducteurs — armatures métalliques, appareils électroménagers — à la terre. 
  • S’assurer que les fils d’un même circuit suivent le même itinéraire, sinon un champ se crée entre les deux.
  • Ne pas faire passer de rallonges en travers des pièces.
  • Placer les appareils le plus loin possible des occupants.
  • Utiliser des écouteurs avec fils plutôt que les technologies sans fil ou Bluetooth.
  • Opter pour des appareils possédant une prise de terre.
  • Privilégier les technologies qui émettent moins de champs.

EN CONCLUSION

La lecture de ces informations pourrait semer l’inquiétude chez plusieurs, et ce, avec raison. On commence tout juste à effleurer les effets liés aux nombreuses substances chimiques qui nous entourent depuis près de 80 ans, et les causes ne sont pas encore bien définies.

L’asthme, les cancers, les cas de leucémie et les tumeurs au cerveau ont doublé, parfois même triplés, depuis les 20 dernières années. La pollution de l’air intérieure est de plus en plus suspectée... C’est pourquoi nous trouvons important d’informer sur plusieurs des contaminants de la maison et sur leurs différents effets sur la santé et l’environnement, tout en proposant des alternatives simples afin de réduire autant que possible nos contacts avec ces éléments néfastes.

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