LEED Habitations 2009
Tous les documents pour être "prêt pour le solaire".
Tous les documents pour être "prêt pour le solaire".
Présentement, il n'y a plus de subvention ou aides financières pour les chauffe-eaux solaires résidentiels. En effet, le projet pilote de l'Agence de l'Efficacité Énergétique du Québec qui offrait de généreuses subventions allant de 2 700 à 4 250 $ par système est terminé depuis le 31 décembre 2010. Par ailleurs, le programme fédéral écoÉNERGIE permettant d'obtenir une subvention de 1 250 $ par système est aussi terminé depuis le 31 mars 2011.
Sans ces subventions, la rentabilité des systèmes de chauffe-eaux solaire reste à prouver. Une étude réalisée par Hydro-Québec où du mesurage de performance a été réalisé sur de vrais systèmes révèle qu'il faut être prudent lorsqu'on estime les économies que ces systèmes permettent de réaliser. Selon cette étude, les économies d'énergie seraient beaucoup inférieures à celles promises par les manufacturiers. Cette étude a des limitations qui sont bien documentées, mais il n'en demeure pas moins qu'elle impose réflexion.
Comme alternative aux chauffe-eaux solaires, certaines technologies peuvent réduire grandement la consommation d'eau chaude, tels que :
Ces appareils ont de très faibles coût et permettent des économies d'énergie comparables à celles d'un chauffe-eau solaire.
Par ailleurs, si vous souhaiter aller plus loin, les thermopompes air-eau ou encore une petite thermopompe géothermique, dédiée au chauffage de l'eau chaude domestique, sont des solutions ayant un coût comparable aux chauffe-eau solaire avec des performances supérieures.
Mentionnons que le mazout n'est pas la forme d'énergie la plus écologique qui soit. L'extraction, le raffinage, le transport et l'utilisation de combustibles fossiles ont tous des impacts négatifs sur l'environnement; ils sont entre autres responsables d'émissions de gaz à effet de serre (GES) et contribuent au smog urbain. Si votre chauffe-eau doit bientôt être remplacé, un modèle électrique à haute efficacité serait un meilleur choix.
Il est exact qu'au Québec, le chauffe-eau solaire n'est pas conçu pour remplacer le chauffe-eau existant, mais bien pour le complémenter. Les capteurs solaires, installés sur le toit de l'édifice, transfèrent l'énergie solaire à un fluide caloporteur. Des tuyaux acheminent ensuite ce fluide jusqu'à un réservoir de stockage. C'est là que l'eau froide se fait préchauffer. L'énergie solaire stockée dans le fluide caloporteur peut réchauffer l'eau jusqu'à une température d'environ 42 degrés Celcius. Finalement, cette eau est transférée dans le chauffe-eau existant, qu'il soit électrique, au mazout ou au gaz pour être chauffée jusqu'à la température d'utilisation, soit environ 60 degrés Celcius. Votre chauffe-eau effectue donc beaucoup moins de travail, d'où les économies d'énergie.
Il existe deux principaux types de capteurs solaires thermiques:
Il est difficile de déterminer lequel de ces deux types de capteurs est le plus efficace, car ils ont tous deux leurs forces et leurs faiblesses. Les capteurs à tubes seraient légèrement plus efficaces en hiver, mais moins efficaces en été. Par contre, proportionnellement à leur efficacité, ils occupent moins d'espace que les capteurs plats et sont donc appropriés pour les édifices à logements multiples. Règle générale, ils sont plus dispendieux.
Selon l'Agence de l'efficacité énergétique du Québec (AEE), un système de chauffe-eau solaire avec 6 mètres carrés de capteurs fournira environ 2700kWh par année (l'équivalent de 347 litres de mazout), soit de 50 à 60% de l'énergie requise pour alimenter une famille en eau chaude. Comme il a été mentionné plus haut, le projet pilote entamé l'an dernier par l'AEE révèlera si ces chiffres sont exacts.
Bonne journée,
Écohabitation est effectivement la ressource au Québec pour les projets solaires passifs, Net Zéro et certifiés LEED. Nous vous contacterons sous peu afin de vous accompagner dans l’orientation initiale.
Au plaisir,
Bonjour Louise,
Pour ce qui est de la revente, au Québec, les maisons écologiques sont de plus en plus convoitées et se revendent environ 8 % de plus cher sur le marché, et plus rapidement. Écohabitation a publié quelques études à cet effet.
Pour ce qui est de différencier les codes et certifications : le code est vraiment la base. Au niveau de l'isolation, Écohabitation suggère fortement de doubler partout les valeurs R exigées. Ça coûtera plus cher, mais ce sera rentabilisé rapidement sur les frais de chauffage. Pour ce qui est de LEED, il y a quelques frais de certification, mais vous bénéficerez d'une aide tout au long du processus. La norme est une garantie écologique très reconnue qui a fait ses preuves depuis longtemps. Si vous voulez gagner sur le temps et les coûts, c'est assurément la voie que nous vous suggérons. Le portail Écohabitation contient encore une fois des données sur les coûts, investissements et rentabilité à cet effet.
La maison solaire passive est difficile à atteindre ici au Québec, mais nous suggérons d'en lire plus sur le sujet pour en retirer les principes d'orientation, d'isolation et de masse thermique. L'ISP est similaire à la PassivHouse, mais plus accessible, et adaptée au Québec. Encore une fois, toute l'information se trouve sur notre portail.
Si vous voulez sauver sur les coûts, il faut y aller à la base : maison compacte, sans p2 superflus, bien orientée, avec des matériaux récupérés si possible. Vous pouvez également faire affaire à notre service de modélisation pour en savoir plus. Ils seront en mesure d'évaluer les coûts et prévisions pour votre projet complet (chaque projet est particulier avec de nombreuses variables).
Bonne journée,
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