Les isolants au polyuréthane avec soya sont composés principalement de dérivés pétroliers, soit des plastiques dont un pourcentage plus ou moins important est recyclé, et d'une résine de type polyol, qui elle peut être dérivée d'une huile végétale. Dans le cas de l'isolant Airmétic Soya la résine est dérivée de l'huile végétale de soya.
En ce qui a trait à sa proportion, nous n'avons pu obtenir de données précises du fabricant Demilec. Toutefois, il est raisonnable de présumer qu'elle se situe approximativement autour de produits équivalents aux États-Unis. Ainsi, la compagnie BioBased Insulation, qui domine le marché américain pour ce type d'isolant, indique que son isolant de polyuréthane à cellules fermées, soit le BioBased 1701, contient 16% de soya.
Il y a lieu de rappeler qu'il y a actuellement une controverse entourant la nature écologique du polyuréthane giclé (PU) à cellules fermées. Bien qu'il fait office de pare-air/pare-vapeur en plus d'isoler, ce qui en fait un produit performant, les agents de gonflement employés dans sa fabrication peuvent avoir un impact démesuré sur les changements climatiques, selon un article publié l'an dernier par la revue Environmental Building News. L'article précise que, dans une majorité des cas, la mousse de PU est gonflée avec des hydrofluorocarbures, plus précisément du HFC-245fa, qui a un potentiel de réchauffement climatique plus de 1000 fois supérieur à celui du CO2. Cet article, qui se base sur une recherche publiée dans un journal scientifique, a toutefois été vivement contestée par l'industrie, qui a critiqué la méthodologie derrière ces chiffres alarmants. Une chose demeure certaine par contre, et c'est que le HFC a de réels impacts sur le climat. Pour en lire plus sur le sujet, consultez les sources citées au bas de cet article.
Spécialiste applicant un isolant de polyuréthane à cellules fermées. Crédit: Emmanuel Cosgrove
Bonjour,
Les isolants au polyuréthane avec soya sont composés principalement de dérivés pétroliers, soit des plastiques dont un pourcentage plus ou moins important est recyclé, et d'une résine de type polyol, qui elle peut être dérivée d'une huile végétale. Dans le cas de l'isolant Airmétic Soya la résine est dérivée de l'huile végétale de soya.
En ce qui a trait à sa proportion, nous n'avons pu obtenir de données précises du fabricant Demilec. Toutefois, il est raisonnable de présumer qu'elle se situe approximativement autour de produits équivalents aux États-Unis. Ainsi, la compagnie BioBased Insulation, qui domine le marché américain pour ce type d'isolant, indique que son isolant de polyuréthane à cellules fermées, soit le BioBased 1701, contient 16% de soya.
Il y a lieu de rappeler qu'il y a actuellement une controverse entourant la nature écologique du polyuréthane giclé (PU) à cellules fermées. Bien qu'il fait office de pare-air/pare-vapeur en plus d'isoler, ce qui en fait un produit performant, les agents de gonflement employés dans sa fabrication peuvent avoir un impact démesuré sur les changements climatiques, selon un article publié l'an dernier par la revue Environmental Building News. L'article précise que, dans une majorité des cas, la mousse de PU est gonflée avec des hydrofluorocarbures, plus précisément du HFC-245fa, qui a un potentiel de réchauffement climatique plus de 1000 fois supérieur à celui du CO2. Cet article, qui se base sur une recherche publiée dans un journal scientifique, a toutefois été vivement contestée par l'industrie, qui a critiqué la méthodologie derrière ces chiffres alarmants. Une chose demeure certaine par contre, et c'est que le HFC a de réels impacts sur le climat. Pour en lire plus sur le sujet, consultez les sources citées au bas de cet article.
Spécialiste applicant un isolant de polyuréthane à cellules fermées. Crédit: Emmanuel Cosgrove
Sources:
Green Building Advisor, "Avoiding the Global Warming Effect of Insulation"
Écohabitation, "À quand les alternatives aux agents de conflement nocifs pour le climat dans les mousses isolantes?",
Écohabitation, "Les articles sur l’impact climatique des agents de gonflements utilisés dans certaines mousses isolantes suscitent le débat"