1. Non au gazon Kentucky!
Tonte, fertilisant, arrosage : le gazon conventionnel rend esclave et n’est en rien écologique ! Il explique en partie la très haute consommation d’eau des Québécois, parmi les plus élevées au monde. Choisissez un autre type de couvre-sol, moins consommateur d’eau, pour votre cour !
- Le Quatre-temps ou « cornouiller du Canada » est une petite plante à feuilles à fleur blanche.
- La Buchloé faux-dactyle (ou « buffalo grass », herbe à bison), qui est une graminée avec petites fleurs roses, espèce considérée comme « préoccupante » (presque menacée) par le gouvernement canadien. Ou encore la fétuque et le trèfle nain, pour ceux qui aiment la pelouse très verte !
- Prairies fleuries, trèfles… renseignez-vous auprès des magasins de jardinage pour dénicher des espèces qui ne nécessitent pas beaucoup d’entretien.
Pensez-y
2. Oui aux espèces indigènes !
3. Non aux plantes envahissantes !
Elles ont été importées au Canada depuis le 17è siècle à des fins médicinales, horticoles ou agricoles… Mais, faute de compétiteurs naturels, elles poussent à toute vitesse et détruisent les écosystèmes qui permettent une diversité de plantes. Il est bon de s’en débarrasser. Pour en savoir plus et les identifier, vous pouvez consulter ce document de la ville de Montréal, ainsi que le site de l’Union St-Laurent-Grands Lacs.
4. Oui à la récupération de l’eau de pluie !
Le plus simple : placer un baril à la sortie de la gouttière du toit, avec un grillage fin pour éviter la prolifération des insectes. On peut se procurer un baril conçu pour la récupération auprès de nombreuses municipalités, à un prix modique (20$ au lieu de 100$ dans les écoquartiers de Montréal, par exemple) ou ici.
5. Oui aux sols qui absorbent l’eau pluviale !
C’est une responsabilité qui nous échoit : plus nos sols absorbent l’eau de pluie, moins elle engorge les stations d’épuration, remplie des polluants qu’elle a amassés pendant son ruissellement.
- A éviter, donc : le revêtement en asphalte, les terrasses pavées, les chemins en poussière de roche…
6. Oui à l'agriculture urbaine !
D'un côté, notre héritage rural québécois. Qui n'a pas vu sa grand-mère cultiver ses pommes de terre? De l'autre, une spécificité montréalaise: l'agriculture urbaine. Conclusion: Québécoises, Québécois, à vos binettes! Même sur votre minuscule balcon, vous pouvez faire pousser une branche de tomates-cerise, du basilic ou du persil. Créer votre potager en dénichant les meilleures informations avec les Urbainculteurs! Vous en saurez plus en lisant également nos fiches "Mode de vie écolo". Et pour finir, jetez donc un coup d'oeil à cet article de juillet 2012, où l'on voit que l'agriculture urbaine est parfois un combat ! Mais grâce aux médias sociaux et traditionnels, l’histoire fait rapidement le tour du monde et soulève des mouvements de contestation pour les potagers urbains. Le conflit finit par se résoudre avec une nouvelle règlementation municipale... permettant les potagers de façade !
Bonjour, je veux semer du trèfle et des herbes indigènes sur 2cm de terre seulement, directement sur la toiture en bardeaux d'asphalte de mon nouveau cabanon ; est-ce correct ainsi?